Née en 1979 à Paris, Diane Sorin est vidéaste, photographe et plasticienne. L’apprentissage s’est plutôt refusé à la classe, lui préférant le sol à fouler, l’air à humer, les langues à défricher. Appareil photo inscrit dans la paume, l’attention aiguisée, elle explore, le corps tout entier engagé, différents univers habités. Elle réalise son premier film documentaire « Des hommes qui veillent » en 2017 (80 mn, Les Films d’ici). Tourné seule,en cinéma direct, sans scénario, elle passe plusieurs mois au sein d’un groupe de travailleurs. Intruse dans ce milieu professionnel, elle cherche néanmoins à se mettre à l'unisson de l'environnement, des corps, des relations, et ainsi rapporter, peut-être, des «images – expériences» de ces rencontres, plutôt que des représentations. Elle entame actuellement le travail de repérage de son second projet de film documentaire autour de la notion de sacré et de gestes & pratiques vernaculaires de soin, dans les Cévennes, tout en développant un travail de dessin et de photographie sur ce même axe de recherche.
En parallèle, Diane Sorin est plasticienne pour le cinéma, notamment sur les films d’Olivier Assayas, de Xavier Gianolli ou de Leos Carax. (Créations d’oeuvres, peintures, dessins, inscrites au scénario).
Afin d’enrichir ses explorations, elle s’est récemment inscrite dans une pratique de recherche en improvisation, en danse et performance. (Impro Summer School, Villa Arson; Andrew Morrish, Loïc Touzé, Asaf Bachrach et Matthieu Gaudeau…). Elle collabore depuis peu avec la danseuse-performeuse Céline Larrère en tant que vidéaste sur son projet « GRAINS" et développe avec elle le projet « IVRAIES », série de courts métrages documentaires à partir des résidences de GRAINS.
Elle a récemment performé aux côtés de Céline Larrère, Mathilde Monfreux, Vidal Bidi, Eve Peterman et Bleuène Madeleine dans SAFARI, pièce chorégraphique improvisée in situ dans le cadre du festival Entre Cours et Jardins, Le Dancing, Poligny.