Le théâtre et la danse ont été les terrains de prédilection d’expression et d’exploration depuis l’enfance mais c'est est en 2016 que la trajectoire artistique prend une nouvelle dimension et un sens recherché depuis
toujours: lorsqu’elle se fait initier presque simultanément et par un certain « hasard » à la danse soufie et aux pratiques chamaniques. Macha se consacre dès lors à l’exploration du corps en mouvement comme moyen d’ouvrir la conscience et de mettre en lumière le lien entre le monde visible et invisible. C’est donc à la croisée du chemin entre art et guérison qu'elle dédie sa pratique artistique et renoue avec le corps créateur et guérisseur.
Depuis 2011, elle fait partie du collectif La Main, collectif interdisciplinaires d'artistes et d'artisans qui œuvre pour développer entre autres les dynamiques locales au niveau culturel, artistique et social.
Depuis 2014, Macha ouvre des espaces d'atelier pour les femmes en individuel et en groupe en immersion.
Depuis 2016, elle initie son projet personnel Whirling Wheel,("OverCome" 2016 dans les montagnes du Vercors, "Meme(n)oir" 2017 en forêt de Milly, "Cre/Ser" 2018 à Monteneuf, "Entre Mers et filles" 2019 en Baie de Somme) des rituels dans la nature qui retranscrivent le dialogue avec le monde des esprits de la nature au fil des saisons ou comment l'être humain peut se reconnecter au vivant dans une horizontalité en équilibre juste avec les autres règnes.
"Pour moi cette danse est le passage du profane au sacré, de l’organique au subtil, du visible à l’invisible: c’est la transe pour accéder à d’autres dimensions : une transe pour cheminer vers le sacré en soi, donc le sacré dans le tout. La jupe qui tourne est le reflet de
l’âme "prisonnière" de cette chair qui le temps de cette danse peut voyager et s’exprimer. La danse de l’âme. La spirale, mouvement originelle de vie. Danser la spirale ou se laisser danser par la spirale c'est se laisser pénétrer par le souvenir de l'origine, entre nostalgie et joie des retrouvailles, la spirale ne cesse de guider l'initié dans les méandres du labyrinthe de vie.
Entre Vie et Survie, homme et surhomme, profane et sacré, l’homme compose avec les grands mystères de l’univers pour raconter son histoire, traverser pas à pas chaque épreuve, chaque instant en allant puiser dans les ressources insoupçonnées de son
mystère. La raison d’être n’a de raison que de traverser sans raisons ou avec des raisons sans vérités ni certitude. La traversée est proposée comme un rite de passage. Le passage dans cette existence, de la vie à la mort. La Vie n'étant qu'une succession de morts. C’est une offrande. Une réflexion sur la nécessité du mouvement pour transcender, avancer et évoluer vers notre destinée, ou la laisser se révéler tout simplement ; La danse comme rite de passage, la danse comme Offrande".